• 13 Jours

    Le genre de paix que nous désirons (10 juin 1963) :

    « […] Quelle sorte de paix veux-je évoquer ? Quelle sorte de paix recherchons-nous ? Non une Pax Americana imposée au monde par les armes de guerre américaines ; non la paix du tombeau ou la sécurité de l’esclave. Je parle de la paix authentique, le genre de paix qui fait que la vie sur terre vaut la peine d’être vécue ; le genre de paix qui permet aux hommes et aux nations de croître, d’espérer et d’édifier une vie meilleure pour leurs enfants ; non seulement la paix pour les Américains mais la paix pour tous les hommes, non seulement la paix dans notre temps, mais la paix dans tous les temps.[…]
    Je parle de la paix en raison du nouvel aspect de la guerre. La guerre totale est absurde en un âge où les grandes puissances peuvent maintenir de puissantes forces nucléaires et refuser de capituler sans avoir recours à ces forces.[…] Elle est absurde en un âge où les poisons mortels produits par l’emploi réciproque d’armes nucléaires seraient transportés par le vent, par l’eau, par le sol et par les graines jusqu’aux coins les plus reculés du globe et contamineraient les générations à venir.[…] Je parle donc de la paix comme une fin nécessaire et raisonnable que doivent envisager des hommes raisonnables. J’ai conscience que la poursuite de la paix n’est pas aussi spectaculaire que celle de la guerre, et souvent les termes employés par ceux qui la poursuivent tombent dans des oreilles lasses. Mais nous n’avons pas de tâche plus urgente.[…]
    Chaque citoyen conscient que la guerre désespère et qui souhaite concourir à l’avènement de la paix devrait commencer par s’interroger, par examiner sa propre attitude envers l’Union soviétique, vis-à-vis du cours de la guerre froide et vis-à-vis de la liberté et de la paix ici, dans notre pays.[…]
    Je ne fais pas allusion au concept absolu, illimité de la paix et de la bonne volonté universelles dont certains esprits chimériques et fanatiques rêvent encore. […] Concentrons-nous au contraire sur une paix plus pratique, plus aisée à atteindre, fondée non sur une brusque mutation de la nature humaine, mais sur une évolution graduelle des institutions humaines ; sur une série d’actions concrètes et d’accords effectifs qui sont de l’intérêt de tous.[…]
    Ne fermons donc pas les yeux sur nos divergences mais portons aussi notre attention sur nos intérêts communs et sur les moyens par lesquels ces divergences peuvent être aplanies. Et si nous ne pouvons mettre fin à nos désaccords, au moins pouvons-nous aider à assurer dans le monde une sécurité qui permette la diversité des idées. Car en dernière analyse, notre lien commun fondamental, c’est le fait que nous habitons tous sur cette planète. Nous respirons tous le même air. Nous chérissons tous l’avenir de nos enfants. Et nous sommes tous mortels.[…] »  

    JF Kennedy


     

    Treize jours (Thirteen Days) est un film américain réalisé par Roger Donaldson (2001).

    Le 14 octobre 1962, un avion espion américain découvre la présence de missiles nucléaires soviétiques sur le territoire cubain. S'ils étaient lancés sur les Etats-Unis, ces missiles pourraient rayer de la carte de nombreuses villes américaines et tuer plus de 80 millions d'habitants. Entre les deux superpuissances, le bras de fer commence. Pour John Fitzgerald Kennedy, le Président des Etats-Unis, la menace est imminente. A ses côtés se trouvent deux hommes de confiance : Robert, son frère, et Kenneth O'Donnell, le chef d'Etat-major. Durant treize jours et dans le secret de la Maison Blanche, les trois hommes seront au centre de la plus incroyable et de la plus dangereuse des négociations.

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