• Les écoservices

    Les bienfaits que des espèces particulières apportent aux humains sont souvent substantiels. Mais la sauvegarde d’espèces n’est qu’une des raisons pour lesquelles il faut préserver les écosystèmes. Les humains ont évolué dans les écosystèmes de la Terre, et leur organisme y est adapté.

    Dans les milieux urbains et les banlieues où nous vivons majoritairement aujourd’hui, il est facile de perdre de vue les moyens par lesquels nos écosystèmes nous soutiennent. Les écoservices, ce sont tous les processus par l’intermédiaire desquels les écosystèmes naturels et les espèces qui les habitent contribuent à maintenir la vie humaine sur la Terre.

    Voici une liste de quelques-uns de ces écoservices :

    -           la purification de l’air

    -         l’atténuation de la gravité des sécheresses et des inondations

    -         la création et la conservation de sols fertiles

    -         la détoxification et la décomposition des déchets

    -         la pollinisation des cultures et de la végétation naturelle

    -         la dispersion des semences

    -         le recyclage des nutriments

    -         la limitation de nombreux parasites de l’agriculture par les ennemis naturels

    -         la protection des côtes contre l’érosion

    -         la protection contre le rayonnement ultraviolet

    -         la réduction de l’impact des conditions météorologiques exceptionnelles

    -         l’apport de valeurs esthétiques et d’occasions de se récréer

    On a de plus en plus de raisons de croire que le fonctionnement des écosystèmes, et donc leur capacité d’assurer des services, est lié à la biodiversité. En réduisant la biodiversité, nos activités, restreignent donc le pouvoir des écosystèmes de la Terre d’accomplir des processus essentiels à notre propre survie.

    Si nous sous-estimons généralement les services des écosystèmes naturels, c’est peut-être parce que nous ne leur attribuons aucune valeur pécuniaire.

    Dans un article publié en 1977, l’écologiste Robert Costanza et ses collaborateurs ont estimé la valeur pécuniaire des écoservices à 33 billions de dollars américains par année, soit près de 2 fois le taux du produit national brut de tous les pays de la Terre (18 billions de dollars). Il est peut-être plus réaliste et plus constructif d’en faire la comptabilité à petite échelle. On peut, par exemple, s’interroger sur le coût véritable qui est rattaché à l’édification d’un barrage ou à la coupe à blanc d’une parcelle de forêt si on inclut la perte des écosystèmes dans la colonne des coûts.

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