• Obama engage les Etats-Unis sur la voie de la croissance verte

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    Le président américain Barack Obama a annoncé samedi 29 la création d'un "forum de l'énergie et du climat" accueillant 17 grandes économies mondiales qui se réunira à Washington fin avril avant un sommet en juillet en Italie, selon un communiqué de la Maison Blanche.

    Ce forum aura pour but de "faciliter un dialogue franc entre les plus grands pays développés et en développement, aider à créer les conditions politiques nécessaires pour parvenir à un résultat lors des négociations sur le changement climatique à l'ONU qui doit se réunir en décembre à Copenhague", a précisé la présidence américaine.

    Il s'agira également de "faire avancer la recherche concrète d'initiatives et de partenariats commerciaux qui pourraient augmenter le recours aux énergies propres et réduire les émissions de gaz à effet de serre".

    Une réunion préparatoire se tiendra au département d'Etat américain, à Washington, les 27 et 28 avril, à laquelle participeront des représentants de 16 autres plus grandes économies et du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon. Puis, un sommet des chefs d'Etat sera organisé à La Maddalena, en Italie en juillet, ajoute le communiqué.

    Les économies concernées sont l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, l'Union européenne, la France, l'Allemagne, l'Inde, l'Indonésie, l'Italie, le Japon, la Corée-du-Sud, le Mexique, la Russie, l'Afrique du Sud, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

    La réunion de la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (CNUCC), à Copenhague en décembre, doit permettre de finaliser un nouvel accord afin de relayer la première phase du protocole de Kyoto qui expire fin 2012.

    Une première session de négociations s'ouvre dimanche à Bonn (Allemagne) sous l'égide de l'ONU. Les Etats-Unis y sont très attendus, alors que l'ancien président américain George W. Bush n'a jamais voulu ratifier Kyoto.

    Pour leurs partenaires au sein de la CNUCC, ce rendez-vous sonne comme l'heure de vérité et doit permettre aux Etats-Unis de formaliser leur degré d'engagement pour l'avenir.

    Contrairement à son prédécesseur, le président Obama s'est déjà dit plusieurs fois favorable à un système de vente de droits d'émission de gaz carbonique, déjà en vigueur dans l'Union européenne.

    Il a encore répété mardi lors d'une conférence de presse que faire payer les pollueurs était selon lui "le meilleur moyen" pour lutter contre le réchauffement climatique. "Commençons maintenant. Cela ne doit pas attendre", a-t-il insisté.

    Des dizaines de milliards de dollars seront consacrés à la lutte contre le réchauffement climatique dans le cadre du plan de relance économique de l'administration américaine.

    A Bonn, les pays industrialisés doivent préciser de combien ils sont prêts à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 par rapport à 1990, ainsi qu'à long terme (2050). Mais les pays en développement sont aussi appelés, pour la première fois, à s'engager sur des politiques qui ralentiraient l'envolée de leurs émissions.

    A ce jour, seuls les pays développés sont soumis aux contraintes de réduction du Protocole de Kyoto, sauf les Etats-Unis qui ne l'ont jamais ratifié.

    Il faudra donc d'ici décembre trouver le moyen d'associer les Américains au nouvel accord ainsi que les grands émergents comme la Chine, devenue premier pollueur mondial, chacune des deux puissances ayant prévenu de longue date qu'elle n'avancerait pas sans l'autre.

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