• Greenpeace a tenté d'ouvrir le débat sur le climat à l'assemblée nationale


    Par deux fois aujourd’hui, Greenpeace s’est manifesté à l’Assemblée nationale (sur le toit et dans l’hémicycle), alors que les députés débattaient des changements climatiques cinq jours avant l’ouverture du sommet de Copenhague. Dans les deux cas, il s’agissait de porter le même message : le sommet approche et il y a urgence. Nicolas Sarkozy doit passer des beaux discours à des engagements concrets et chiffrés en accord avec les recommandations des scientifiques.
    Vers midi, une dizaine d’activistes de Greenpeace a déployé des banderoles sur le toit de l’Assemblée nationale, qu’ils ont atteint avec l’aide d’un camion et d’une échelle de pompiers. C’était un clin d’œil à la célèbre phrase prononcée par Jacques Chirac, en 2002, au Sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg : « La maison brûle et nous regardons ailleurs ».


    L’après-midi, dans l’hémicycle, une dizaine de militants a interrompu la session parlementaire pour déployer des banderoles avec le même message : « Copenhague : aux actes, monsieur le Président ! » Les militants ayant participé à ces actions ont été interpellés, entendus puis libérés.

     

     

    Pourquoi ces interventions ?

    En intervenant à l’Assemblée nationale, au cœur de la démocratie, le jour où les représentants du peuple discutent de l’ambition de la France pour Copenhague, Greenpeace a voulu pousser les élus, et en particulier le premier d’entre eux, le président de la République, à passer à l’action. En alertant nos responsables politiques, nous sommes à notre place et dans notre rôle.

    Depuis des décennies, Greenpeace porte la question climatique. L’association estime, avec les autres ONG mais aussi les 450 000 citoyens qui ont signé l’Ultimatum climatique, que la France et l’Europe peuvent et doivent changer la donne. Pour le moment, les responsables politiques, qui représenteront la France à Copenhague, tergiversent et font la sourde oreille à l’heure où il faut d’urgence passer à l’action.

    Que demandons-nous?

    L’accord de Copenhague doit être contraignant, juste et ambitieux. Les scientifiques sont unanimes : ce texte doit permettre de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale sous la barre des 2°C. Pour y arriver, les pays industrialisés doivent prendre à Copenhague au moins deux engagements :

    - réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici à 2020

    - mettre sur la table 110 milliards d’euros par an d’ici à 2020 pour aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques (pour la France, cela représente un peu plus de quatre milliards par an).

    Greenpeace est une organisation pacifique et non-violente

    Une alerte à la bombe aurait été déclenchée à l’Assemblée nationale en fin de journée. Il est évident que Greenpeace n’a rien avoir avec ce dernier incident. Nous tenons à rappeler que Greenpeace est une organisation de défense de l’environnement dont les valeurs fondatrices sont la non-violence et l’indépendance financière et politique. Toutes nos actions sont pacifiques. Celles d’aujourd’hui l’étaient aussi.

    Avec nous, vous pouvez faire pression et agir en signant l’Ultimatum climatique !

    Greenpeace.rog

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