• Le moustique tigre est à Marseille

     moustique-tigre Aedes albopictus


    Je connais des thésards au pharo qui devraient être contents .. Leur sujet d'étude vient leur rendre une petite visite ! ^^

    Le moustique tigre est à Marseille, sa présence en faible quantité a été relevée dans deux quartiers: La Valentine (XIe arrondissement) et Saint Barnabé (XIIe arrondissement).

    Le moustique-tigre peut être vecteur de deux types de maladies chez l’homme: le chikungunya et la dengue. Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale, due à un arbovirus. La transmission du virus d'un humain malade à un moustique se fait par le sang aspiré lors de la piqûre. La contamination d'un homme sain est réalisée par la salive de moustiques qui ont été infectés quelques jours ou quelques semaines auparavant.

    Le chikungunya provoque chez un patient une forte fièvre, des douleurs articulaires, des éruptions sur la peau ainsi que des paralysies constantes. De plus, une personne atteinte d’une de ces maladies peut contaminer d’autres personnes.

    Pour éviter qu’une épidémie ne se propage sur le territoire, il est porté à la population locale de faire attention à l’hygiène. Les habitants peuvent cependant procéder à une délocalisation des moustiques.

    A noter qu’en 2006, le chikungunya a déjà ravagé l’île de la Réunion en faisant 30000 victimes. Pour le moment, aucun cas de paludisme ou de chikungunya ne s’est encore produit en France. Aussi, mieux vaut prévenir que guérir.

    Par précaution et pour empêcher qu'une épidémie se produise en Provence, un plan de lutte contre le moustique-tigre a donc été mis en place.

    Il comporte une surveillance entomologique, assurée par l'Entente interdépartementale pour la Démoustication (EID) du littoral méditerranéen, et épidémiologique, encadrée par l'agence régionale de la Santé.

    "Cette surveillance est basée sur le suivi de pièges pondoirs installés dans les zones à risque d'importation de l'espèce", a indiqué Christophe Lagneau, de l'EID.

    Les autorités sanitaires surveillent particulièrement les zones de stockage de pneus usagés et appellent les citoyens à éliminer toute source d'eaux stagnantes (coupelle sous les pots de fleurs, jouets d'enfants laissés dans le jardin, verres ou récipients abandonnés), où ces insectes aiment à pondre leurs oeufs.

     

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