• Petit tour d'horizon de N.Sarkozy vu par la presse internationale

    Les propos tenus par Nicolas Sarkozy, et son comportement sur la scène internationale, ont été largement commentés par la presse internationale.

    Retrouvez ici plusieurs extraits, récents ou plus datés, d'articles relatant la perception de Nicolas Sarkozy à l'étranger.

    Time (Etats-Unis), 18 avril 2009

    «  La marche triomphante du président français vers l'Elysée était pavée de la promesse d'ignorer les formalités. A mettre à son crédit, ce style lui a permis quelques victoires réformistes sur le plan national. Mais ces rodomontades peu diplomatiques peuvent aussi lui causer des problèmes - particulièrement quand il raconte des grossièretés sur les autres chefs d'Etat. (...)

    C'est exactement ce qui s'est passé cette semaine quand le quotidien Libération a révélé que NS avait délivré des propos incroyablement médisants à propos de plusieurs chefs d'Etat étrangers, y compris le Président Barack Obama.

    Sur des sujets tels que les efforts de l'Europe pour combattre le réchauffement climatique et dans son appel à créer un monde sans armes nucléaires, Sarkozy aurait dit qu'Obama était bien naïf. (...)

    Sarkozy a aussi suggéré que les multiples élections de Silvio Berlusconi étaient la preuve de sa grandeur. "Ce qui est important en démocratie, c'est d'être réélu", cite Libération, une phrase pas vraiment compatible avec "Fraternité, Egalité, Liberté" comme description de l'idéal démocratique. (...)
    Même avant son élection, Sarkozy avait une sûre réputation d'homme au tempérament coléreux et vachard, une langue de vipère, et une obsession de gagner à n'importe quel prix les concours de baffes verbales - particulièrement ceux qui se jouent en public. Les assistants du président disent régulièrement que Sarkozy explique, en privé, qu'il "n'a pas de temps à perdre pour les diplomates, qu'il considère comme des br...eurs." (...)

    Que des présidents traitent les autres comme des laquais, c'est banal, bien sûr. Mais des critiques telles qu'a faites Sarkozy à propos des personnes les plus puissantes de la planète, c'est rare. (...) Sarkozy était visiblement gonflé d'orgueil à côté d'Obama lorsqu'il recevait l'Américain comme s'il était une rock star lors du sommet de l'OTAN. Maintenant, ses commentaires derrière les portes fermées soulèvent non seulement la question de sa compréhension de ce qu'est la diplomatie internationale, mais lui collent aussi l'image du président poids-coq qu'il dit voir lorsqu'il regarde ses pairs. »


    The Times (Royaume-Uni), 17 avril 2009

    « Le président des Etats-Unis est faible, le chef d'Etat espagnol n'est pas une lumiere, la chancellière allemande s'accroche aux basques de la France, et le chef de la commission européenne compte pour du beurre.(...)

    En tous cas, voilà le monde selon le Président Sarkozy, qui a passé la semaine à balancer ses opinions brutes sur Barack Obama et tout un éventail de responsables politiques internationaux - terminant abruptement la lune de miel entre la France et les USA, et offusquant Washington sur de nombreuses questions stratégiques. »


    Financial Times (Royaume-Uni), 17 avril 2009

    « Il doit cesser d'utiliser la présidence française pour son propre amusement et son autopromotion, et étudier les grands maitres. (...) Monsieur Sarkozy doit améliorer son niveau de jeu, sinon il pourrait se retrouver dans la posture que Talleyrand attribuait à Chateaubriand: « Il se croit sourd parce qu'on ne parle plus de lui ». »


    The Guardian (Royaume-Uni), 17 avril 2009

    « Il a irrité avec sa vantardise, épuisé avec son hyperactivité, choqué par ses attaques politiques à la télé et ses textos envoyés pendant les réunions. Mais aussi impressionnants que soient ses antécédents, il vient de les surpasser tout seul. »


    El Periodico (Espagne), 17 avril 2009

    « Comme le Guadania [le fleuve], le caractère fanfaron de Nicolas Sarkozy remonte régulièrement à la surface. »


    El Mundo (Espagne), 17 avril 2009

    « Il ne le trouve pas très intelligent. Peut-être pourra-t-il lui exposer ses arguments lors de sa visite en Espagne les 27 et 28 mai. Carala Bruni sera à ses côtés, sans doute pour alléger les tensions ou contenir les légèretés que son mari profère durant ses réunions au sommet. Celle d'hier, par exemple, a montré que Nicolas Sarkozy se perçoit comme le "maître du monde". »


    Daily Telegraph (Royaume-Uni), 17 avril 2009

    « Nicolas Sarkozy insulte les chefs d'Etat durant un déjeuner. »


    The Times (Royaume-Uni), 17 avril 2009

    « Nicolas Sarkozy est irrité par l'adulation dont jouit un dirigeant américain sans expérience, dont la popularité a éclipsé (sa) réputation de sauveur du monde. (...)

    Un sondage publié hier, a donné à son prédécesseur, Jacques Chirac, 30 points de propularité d'avance sur lui. Il ya une seule chose plus menaçante que le président brillant récemment élu : un brillant ancien. Watch your back, Jacques. »


    New York Times (Etats-Unis), 16 avril 2009

    « On connait l'amour de l'action de Nicolas Sarkozy. Mais il aime aussi fanfaronner, ainsi que descendre en flammes ses collègues chefs d'Etat dans des réunions peu privées. (...)

    Dans le monde de Sarko, le président Obama est faible, inexpérimenté, et pas au point sur ses dossiers. Alors que l'Elysée a nié qu'il avait fait ces commentaires sur M. Zapatero, et indiqué qu'il l'avait loué au contraire, ils n'ont pas nié qu'il ait tenu les propos (ci-dessus) sur le président Obama ou sur Angela Merkel. »


    New York Times (Etats-Unis), 22 mars 2009

    « M. Sarkozy a été puni pour toutes les bouffonneries médiatisées et peu présidentielles qui lui ont valu le sobriquet de "président Bling-Bling. (...) Pour un homme politique qui a travaillé si longtemps et si dur pour arriver à l'Elysée, M. Sarkozy a démontré de curieuses notions sur comment se conduire une fois dans la place. (...)

    Son divorce tumultueux et son remariage presque immédiat à une chanteuse- mannequin glamour ont été quelques unes des initiatives les plus sensationnelles qui ont valu à Sarkozy la couverture de 252 magazines en 2007. (...)

    Ces potins sensationnels ont été assortis de messages confus du gouvernement de M. Sarkozy, le président et ses conseillers souvent parlant et agissant en porte-à-faux avec les ministres. (...)
    Avec de la chance, le camouflet des élections sera juste ce dont M. Sarkozy a besoin pour concentrer à nouveau son énergie illimitée sur ce qu'il a promis: de sérieuses réformes économiques. (...)

    M. Sarkozy est de loin trop bouillonnant pour devenir un clone de ses pompeux et graves prédécesseurs mais lorsque la conduite d'un homme politique interfère avec sa mission, il est temps d'appliquer une dose de discipline. »

    L'Espresso (Italie), 23 janvier 2008

    « C'est comme si les Français nous ressemblaient (...) Mais disons le à voix basse, pour ne pas les inquiéter. Car s'ils se regardaient dans le miroir italien, ils se détourneraient, effrayés. Tant qu'il s'agit de Carla Bruni, ça va. Mais Berlusconi - et tout le reste -, vraiment c'est trop. »


    Terra Magazine (Argentine), janvier 2008

    « Sarkozy ou la politique de l'érection permanente (...) Pour Nicolas Sarkozy, le pouvoir, ça sert à jouir, y compris au lit (...) Nicolas Sarkozy s'amuse beaucoup et veut montrer à quel point le pouvoir le remplit d'énergie pour mieux désirer et être désiré, pour faire de son mandat une fête permanente, une ivresse de lui-même, une érection (...) En somme, après avoir appris que Sarkozy apprécie comme personne le bonheur et le plaisir que procure le pouvoir, nous venons de découvrir qu'il n'a aucun sens du ridicule. »


    The Daily Telegraph (Royaume-Uni), janvier 2008

    « Quelque chose en lui de Britney Spears (...) En d'autres termes, la France a réussi à élire un ado attardé à la présidence. »


    The Times (Royaume-Uni), janvier 2008

    « De l'élégance, que diable ! (...) Depuis sa conférence de presse du 8 janvier dernier (...) Nicolas Sarkozy est devenu le lauréat incontesté du prix Silvio Berlusconi de l'homme politique européen le plus embarrassant du moment (...)

    De ce côté-ci de la Manche, les maladresses du chef de l'Etat français, son côté nouveau riche et ses faux-pas nous paraissent tout bonnement comiques (...)

    L'économie française est dans une situation alarmante, et alors que le président part en vacances au soleil avec un cortège de 26 véhicules et une belle héritière italienne, les Français ne se sont jamais sentis aussi pauvres depuis le début des années 1990. »


    The Independent (Royaume-Uni), 31 décembre 2007

    « Sarkozy est le candidat unique d'un studio de «Loft Story»  appelé Elysée, une star de soap opera. »


    Süddeutsche Zeitung (Allemagne), 21 décembre 2007

    « Ehonté, irritant, narcissique (...) Ses prédécesseurs aussi aimaient le luxe. Chez Sarkozy, cependant, cela tourne vite au vulgaire. »


    El Pais (Espagne), décembre 2007

    "Les Français ont un problème (...) Ils croyaient avoir élu un super-président, un hyper-gouvernant qui les sortirait de la dépression et de la décadence. Ils se rendent compte qu'ils ont maintenant un président comme l'ont été beaucoup d'autres, malade et limité dans ses fonctions.
    La pathologie dont est atteint Nicolas Sarkozy n'a pas la gravité du cancer de la prostate de Mitterrand mais affecte un organe aussi vital que l'ego lequel souffre d'une hypertrophie probablement irréversible (...) Nicolas Sarkozy a placé la République française au même niveau que la principauté de Monaco... »

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