• Var : 1er cas "autochtone" de chikungunya

    Un cas de chikungunya a été diagnostiqué sur une fillette de 12 ans dans le Var.

    C'est le premier cas "autochtone" de chikungunya en France métropolitaine. Il vient d'être diagnostiqué sur une enfant de 12 ans à Fréjus, a annoncé la préfecture du Var vendredi soir.

    Un cas "isolé"

    Il s'agit "pour l'instant d'un cas isolé", précise la préfecture qui a été prévenue par l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Provence Alpes Côte d'Azur. La fillette n'est pas hospitalisée mais "suivie à son domicile".

    Des mesures de précaution ont été prises. "Une expertise sur place de la présence du moustique puis les interventions de démoustication sur les lieux fréquentés par le patient" ainsi qu'un "renforcement de la vigilance du réseau des professionnels de santé de la zone pour identifier d'éventuels patients reçus présentant des symptômes évocateurs du chikungunya" sont notamment prévus, indique la préfecture.

    Deux cas autochtone de dengue

    Depuis le début de l'été, le moustique-tigre, vecteur potentiel du chikungunya et de la dengue, fait l'objet d'une surveillance particulière dans trois départements de Provence-Alpes-Côte d'Azur, les Alpes-Maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône. A l'origine de cette vigilance, un arrêté ministériel, publié début avril au Journal officiel, qui qualifiait ces territoires de "départements où les moustiques constituent un danger pour la santé des populations". Deux cas autochtones de dengue ont été signalés en France métropolitaine à Nice (Alpes-Maritimes) au cours du mois de septembre.

    SOURCE : http://www.europe1.fr/Sante/Var-1-cas-autochtone-de-chikungunya-276285/

     


     

    RAPPEL : COMMENT SE PROTEGER

    Tout d'abord, apprendre à repérer l'insecte. L'adulte femelle, la seule qui pique, présente un abdomen effilé, avec des bandes transversales blanches et une ligne blanche caractéristique sur le thorax. Agressive le matin et le soir, elle pique surtout les pieds et les jambes. Les vêtements couvrants, répulsifs corporels et autres insecticides habituels sont efficaces contre l'Aedes albopictus.

    Mais le meilleur moyen de se prémunir, c'est encore d'empêcher l'apparition de ces moustiques. Pour cela, il faut et il suffit de supprimer les eaux stagnantes, où se développent les larves de l'insecte - 200 oeufs environ par femelle - qu'il s'agisse de piscines (mises à l'arrêt hors saison chaude), de gouttières, de rigoles d'évacuations obstruées, mais aussi de bidons, seaux, coupelles de pots de fleurs qu'il convient de vider au moins une fois par semaine. Concernant les bassins d'agréments, il est conseillé d'y introduire des poissons rouges, friands de larves…

    À chaque citoyen d'agir, sachant qu'après éclosion, la dispersion du moustique s'effectue sur quelques centaines de mètres autour des lieux de ponte. Comme l'ont montré les récentes épidémies dans les Dom-Tom, seules des mesures de prévention, mises en oeuvre par chacun, sont en mesure de combattre le fléau.


    http://www.laprovence.com/article/region/comment-se-proteger-du-moustique-tigre

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