• Un réalisateur entendu par la police pour délit de solidarité

    Le réalisateur José Chidlovsky a été interrogé pendant près de deux heures par la police de Toulouse pour délit de solidarité (« aide au séjour de personnes en situation irrégulière »).
    Il lui est reproché d’avoir hébergé un des personnages de son dernier documentaire, une jeune Algérienne sans papiers.

    « Je leur ai dit que je l’ai fait et que je le referai ! Je vie en empathie avec ces gens qui vivent dans une peur permanente », a-t-il déclaré à sa sortie du commissariat.

    Le réalisateur espère être inculpé et qu’il y aura procès. Il aura reçu l’appui d’une quinzaine de producteurs et réalisateurs, dont Robert Guédiguian, ainsi que de RESF 31 et la Ligue des Droits de l’Homme de Toulouse.


    Délit de solidarité : convocation du réalisateur José Chidlovsky par la police de l’air et des frontières

    La Ligue des Droits de l’Homme, le Réseau Education Sans Frontières (RESF), et la Société des Réalisateurs de Films (SRF), s’élèvent fermement contre la convocation lundi 5 octobre en qualité d’ « aidant » de José Chidlovsky par la police de l’air et des frontières.

    José Chidlovsky, réalisateur et producteur de nombreux films, tourne depuis plusieurs mois entre Toulouse et Paris avec sa co-réalisatrice Rabeha El Bouati le documentaire Journal de sans-papiers, produit par Zadig Productions.

    La protagoniste du film, S. F., est hébergée par le réalisateur à la suite d’une tentative de suicide qui découle de sa situation familiale très difficile.

    Comme le répète à l’envi le Ministre Eric Besson dans les journaux et sur les ondes : le délit de solidarité « est un mythe ». Et pourtant José Chidlovsky, convoqué en qualité d’« aidant » encoure une peine de 5 ans de prison et de 30 000€ d’amende. La Ligue des Droits de l’Homme, RESF et la SRF s’inquiètent des dérives potentielles de cette convocation sur la liberté nécessaire au métier de documentariste.

    La Ligue des Droits de l’Homme, RESF et la SRF demandent instamment à la justice française d’arrêter toutes les poursuites contre José Chidlovsky en suivant les bonnes paroles de notre Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité Nationale et du Développement Solidaire : « Le délit de solidarité n’existe pas ».

    Bellaciao

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